Législation sur l’emploi et l’immigration en France

L’immigration est un problème qui touche tous les pays du monde. Afin d’en réguler le flux et ainsi tirer de cette situation un intérêt bénéfique, certains pays en durcissent leur condition d’adoption. Une des conséquences de ces mesures est l’accès au travail.

La loi sur l’immigration économique en France

La France est un des pays européens les plus convoités en matière d’emploi. Mais aussi afin de répondre aux besoins de certain secteur économique en manque de main-d’œuvre, mais qui penne à recruter ; la France effectue désormais ses recrutements sur le marché mondial du travail. En 2019, l’immigration à titre professionnel a progressé de 15,3 % et représente 14 % des titres délivrés. Le gouvernement, mené par le Premier ministre Édouard Philippe, a en 2019 instauré une nouvelle loi, visant à instaurer un quota, dans le but d’équilibrer le flux de migrant et valorisé l’immigration économique.

En 2008, le régime avait déjà opté pour des mesures, et ce dans le but de faciliter les recrutements par les régions concernant certaines professions qui subissent une pénurie de main-d’œuvre. Et depuis 2004, les étrangers répondant à ces critères ont le droit d’acquérir un titre de séjours, et ce sans avoir à prouver s’il possède un contrat de travail.

Les requis administratifs pour travailler en France

Un étranger qui arrive en France pour occuper un poste de salarié doit obligatoirement se prémunir d’une autorisation de travail ou aussi appelée permis de travail. Cette autorisation donne à un étranger le droit de disposer d’un emploi en France. Elle peut se présenter sous différente forme : visa ou carte de séjour, ou bien un document de séjour comme un récépissé de 1ère demande ou demande de renouvèlement de carte de séjour autorisant à travailler ou bien une autorisation provisoire de travail. Afin de se procurer une autorisation de travail, le futur employeur doit amorcer une procédure d’introduction. Une fois, la demande déposée, le service de la main-d’œuvre étrangère de la Directe étudie le contexte en incluant divers éléments : l’emploi figure dans le domaine de recherche, le candidat répond aux critères de l’emploi, ainsi que les diverses conditions de travail comme la rémunération.

Le cas des étudiants résidants en France

Le fait d’être étudiant donne accès au marché du travail. Un étudiant résidant en France, et qui effectue ses études sur le territoire a le droit d’associer travail et études. Afin de décrocher un emploi, on doit se prémunir de :

  • Carte de séjour en cours de validité
  • Une inscription dans une institution reconnue.

Les horaires de travail seront limités à 884 heures par an, on peut néanmoins bénéficier d’un emploi à plein temps durant les périodes de vacances. Pour s’acquitter des démarches administratives nécessaires, la meilleure solution est de faire appel à une organisation compétente comme l’OFFI ou l’Office Française pour l’Immigration et l’intégration.